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Message  Invité Dim 17 Juin 2012 - 14:55

Bien triste actualité. Wink
40 postes supprimés. Shocked
Décès de deux personnes par défenestration dans la semaine... affraid

La CGT dénonce des « conditions de travail déplorables » et « des méthodes de management brutales ».
Mais la direction minimise les problèmes. » « L’amalgame est tentant, mais odieux. Cette dame souffrait de graves problèmes. Son équipe l’entourait », rétorque la direction, tout en reconnaissant qu’« un suicide sur un lieu de travail pose toujours des questions ». Un comité d’hygiène et de sécurité (CHSCT) extraordinaire doit se tenir la semaine prochaine.

Un CHSCT extraordinaire doit se tenir la semaine prochaine.
A suivre...

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Message  Invité Dim 17 Juin 2012 - 14:13

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Publié le 15/06/2012

40 postes supprimés à l’hôpital Delafontaine

Les syndicats et le conseil de surveillance de l’hôpital de Saint-Denis se rassemblent aujourd’hui pour dénoncer des coupes budgétaires et des suppressions de postes

Actualités 2049770_1_640x280

Une mère de famille, employée de l'hôpital, s'est jetée du 8ème étage



Le hall d’accueil de l’hôpital Delafontaine à Saint-Denis risque d’être un peu exigu ce midi. L’intersyndicale et le conseil de surveillance de l’établissement appellent les salariés, les malades et les élus à s’y rassembler à 13h30 pour dénoncer la coupe budgétaire dont est victime le centre hospitalier. L’agence régionale de santé (ARS) d’Ile-de-France a revu ses subventions à la baisse pour 2012. L’hôpital Delafontaine va ainsi toucher 2,8 M€ de moins que prévu. Ces restrictions budgétaires concernent l’ensemble des hôpitaux franciliens, à hauteur de 38 M€, dont la moitié répercutée sur l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP).

Pour faire face à ces restrictions, la direction de l’établissement a décidé de supprimer 40 postes en équivalent temps plein. « C’est la seule solution pour permettre à l’hôpital, en pleine restructuration immobilière de conserver son équilibre budgétaire », justifie Elisabeth Beau, la directrice de l’établissement.

Les syndicats, eux, sont montés au créneau. « Il y aura 20 postes de supprimés au fur et à mesure avec le non-remplacement des mutations et des départs à la retraite. Les vingt emplois restants seront supprimés dans le budget vacation. Les employés, qui travaillent déjà dans des conditions difficiles, sont souvent en arrêt maladie. Comment seront-ils remplacés? Et les congés maternité? » s’interroge Stéphane Degl’innocenti, délégué syndical à SUD.


Interpellée, la ministre de la Santé n’a pas encore répondu

Didier Paillard, le maire PCF de la commune, également président du conseil de surveillance de l’hôpital — qui a voté le 8 juin une motion contre les restrictions budgétaires — a écrit à la ministre des Affaires sociales et de la Santé.


Marisol Touraine avait effectué sa première visite de terrain dans l’établissement hospitalier le 17 mai dernier.

« Elle ne m’a pas encore répondu », commente le maire, qui s’inquiète pour l’avenir de l’hôpital. « Delafontaine est l’établissement francilien qui va subir les plus grosses coupes budgétaires, alors qu’il brasse un bassin de population très important qui a besoin de soins. »

Contactée, l’ARS a préféré ne pas s’exprimer, arguant de son devoir de réserve en période électorale. Dans une lettre datée du 19 avril 2012, Claude Evin, le directeur général de l’ARS, justifiait ses coupes budgétaires par la « nécessité de maîtriser les dépenses publiques. »


SAINT-DENIS, HÔPITAL DELAFONTAINE. HIER. Une employée de 44 ans, mère de deux enfants, s’est jetée hier matin par une fenêtre du 9e étage de ce bâtiment.

Au malaise social s’est ajouté hier un drame à l’hôpital Delafontaine. Une employée de 44 ans est décédée dans la matinée après une chute de neuf étages. Cette mère de deux enfants, agente administrative à la direction des ressources humaines, ne venait pas régulièrement au travail depuis le début de la semaine.


A l’hôpital, on lui connaissait des difficultés personnelles, mais elle n’était pas officiellement en arrêt maladie.

Vers 8h30, hier, au neuvième étage, elle se serait dirigée directement vers l’extrémité du bâtiment avant d’ouvrir la fenêtre et de se précipiter dans le vide. Une situation d’autant plus tragique que des collègues ont vainement tenté de la retenir. « C’est un traumatisme énorme, on va mettre du temps à surmonter cela », commente la directrice de l’établissement, en évoquant une employée appréciée, qui travaillait à l’hôpital de Saint-Denis depuis vingt-sept ans. Le psychologue des urgences a été dépêché auprès du personnel et un groupe de parole sera proposé lundi.

La CGT dénonce un mal-être dans les services

Au-delà de l’émotion, la CGT dénonce des « conditions de travail déplorables » et « des méthodes de management brutales ». « Ce n’est malheureusement pas un hasard si notre collègue s’est suicidée sur son lieu de travail, estime un représentant CGT. Cela fait deux ans que nous alertons la direction sur le mal-être qui règne dans de nombreux services, avec des lettres d’agents parlant de suicide, des agents en dépression. Mais la direction minimise les problèmes. » « L’amalgame est tentant, mais odieux. Cette dame souffrait de graves problèmes. Son équipe l’entourait », rétorque la direction, tout en reconnaissant qu’« un suicide sur un lieu de travail pose toujours des questions ». Un comité d’hygiène et de sécurité (CHSCT) extraordinaire doit se tenir la semaine prochaine.

Le neuvième étage doit par ailleurs être condamné d’ici quelques mois. Le déménagement dans de nouveaux bâtiments, notamment pour des raisons de sécurité et d’accès pompiers, est prévu depuis 2008. Ce décès intervient trois jours après un suicide, celui d’un patient cette fois. Un homme, hospitalisé en gastrologie, a mis fin à ses jours en se jetant du huitième étage, après avoir brisé la fenêtre.

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